Alors que l'épidémie du nouveau coronavirus n'est pas encore complètement contrôlée en Corée du Sud, la Fédération des associations d'enseignants de Corée (KFTA) ainsi que de nombreuses associations de parents d'élèves ont demandé un nouveau report de la rentrée scolaire.
Le ministère de l'Education a déjà ajourné par deux fois le début de l'année scolaire des écoles maternelles, primaires et secondaires, le faisant passer du 2 au 23 mars. Mais cette date risque d'être une nouvelle fois repoussée au début du mois d'avril. Du jamais vu dans l’histoire du pays du Matin clair.
En cas de troisième report, les établissements scolaires ne pourront plus récupérer les jours perdus sur les prochaines vacances d'été et d'hiver. Ils se verront obligés de réduire au maximum de 10 % le nombre de jours scolaires. Il s'agit d'un rétrécissement légal, qui, pourtant, complique le calendrier des affaires académiques, dont les examens de mi-semestre qui se déroulent en mai et surtout le « suneung », l’examen national d’aptitude pour l’entrée à l’université programmé le 19 novembre.
Les autorités sanitaires, de leur côté, soulignent qu'il est plus important d'établir des mesures préventives à la propagation du Covid-19 dans les établissements, que de définir la date de leur réouverture. Elles redoutent que les écoles deviennent des passerelles de contaminations massives.