Une victime de l’esclavage sexuelle de l’armée impériale japonaise pendant la Seconde guerre mondiale est décédée, lundi dernier, à l’âge de 92 ans, à Daegu.
Née à Pohang, dans le sud-est de la péninsule, la sud-Coréenne a été transportée en Chine à 17 ans pour se prostituer de force auprès des soldats nippons. L’ancienne « femme de réconfort » a vécu dans l’empire du Milieu après la capitulation de l’archipel. Il a fallu attendre les années 2000 pour qu’elle retrouve sa nationalité sud-coréenne et regagne son pays natal.
La cérémonie de ses funérailles a été organisée à huis clos au gré de la défunte et de sa famille. Lee Jung-ok, la ministre de l’Egalité des sexes et de la Famille, a présenté ses condoléances en s’engageant à soutenir les dernières wianbu toujours en vie et à mener des projets pour rétablir leur honneur. Désormais, il ne reste que 18 survivantes en Corée du Sud.