Les compagnies aériennes à bas coût, notamment celles qui assurent les vols réguliers à destination de la Chine et des pays d’Asie du Sud-est, seraient les entreprises les plus durement frappées par la crise du nouveau coronavirus. Leurs pertes sont colossales.
L’une d’entre elles, Air Busan, a suspendu ou envisage de suspendre plus de la moitié de ses 32 liaisons internationales. Pour la première fois en dix ans d’opération, elle accuse un déficit. Et le manque à gagner de sa consœur, Air Jeju, est estimé à plus de 30 milliards de wons, soit 23,3 millions d’euros.
La majorité des transporteurs low-cost ont essuyé des pertes allant de 10 à 50 milliards de wons, autrement dit entre 7,7 et 38,8 millions d’euros. .
À situation d’urgence, mesures d’urgence : des employés sont placés en congés non-payés et les cadres supérieurs restituent une partie de leurs salaires.