Les sud-Coréens ne sont pas plus heureux qu’il y a 30 ans. C’est ce que nous apprend une étude publiée aujourd’hui sur le Forum de l’économie de Corée. Que ce soit en 1990 ou en 2017, le pays du Matin clair reste toujours en queue de peloton, soit 23e parmi les 31 pays membres de l’OCDE.
Le rapport de la KEA, l'Association économique de la Corée, a analysé 27 indices qui ont un lien étroit avec la qualité de vie des citoyens. Dans la catégorie des biens matériels et des facteurs sociaux, Séoul conserve la même position dans le classement, mais dans le détail apparaissent des changements importants. Le pays grimpe de huit crans en termes de niveau des revenus, grâce à la progression fulgurante de son PIB, et de 16 places dans la santé, grâce à l’accroissement de l’espérance de vie.
Par contre, pour ce qui concerne la sécurité, il chute de 15 rangs, passant de la 15e à a 30e position. Les raisons ? La baisse de la sécurité psychologique et l’augmentation du taux de suicide.
Du côté de l’égalité financière et sociale, la Corée du Sud a perdu une place en 27 ans. Plus précisément, elle perd six places au niveau de l’écart des revenus et se retrouve dernière sur le thème des inégalités sexuelles.
Les chercheurs concluent que, outre l’argent et l’emploi, le fossé social constitue un élément déterminant pour évaluer son bonheur.