À partir du 4 février, tout étranger s’étant rendu ces deux dernières semaines dans la province chinoise du Hubei, en Chine, sera interdit d’entrer sur le territoire sud-coréen. La nouvelle a été annoncée dimanche après-midi par le Premier ministre. La validité des visas délivrés par le consulat sud-coréen, située dans la capitale de la province visée par cette mesure, sera temporairement annulée.
Ce n'est pas tout. Tous les sud-Coréens ou étrangers venant de l’empire du Milieu seront soumis aux procédures d'immigration spéciales. Leur adresse et numéro de téléphone seront vérifiés sur place pour assurer une éventuelle communication d'urgence.
Autre mesure renforcée. Toutes les personnes étant entrées en contact avec des patients infectés par le nouveau coronavirus, quel que soit le niveau de contact, seront placées à l’isolement chez elles et seront suivies individuellement par un personnel sanitaire dédié.
A l'issue d'une réunion avec ses principaux conseillers cet après-midi, le président de la République a déclaré que l'interdiction temporaire d'entrer en Corée du Sud pour les étrangers qui ont séjourné ou visité le Hubei durant ces 14 derniers jours était inévitable, afin de garantir la sécurité de ses compatriotes. Des mesures, selon Moon Jae-in, que d'autre nations prennent afin de stopper la propagation de l'épidémie. Tout en soulignant que la Chine est le plus grand partenaire de la Corée du Sud, le locataire de la Maison bleue a appuyé sur le fait qu'il ne faudra pas ménager les soutiens et autres mesures de coopération en tant que voisin.
Le bilan de l'épidémie en Corée du Sud reste inchangé depuis hier : 15 cas confirmés. Leur état de santé, d'après le dernier briefing du Centre de prévention et de contrôle des maladies (KCDC), serait stable.