Les tensions entre les Etats-Unis et l’Iran n’ont d’impact direct ni sur les marchés financiers, ni sur l’économie réelle de la Corée du Sud. Le ministre des Finances en a fait part, ce matin, au cours d’une réunion des ministres concernées par la situation au Proche-Orient. Hong Nam-ki a néanmoins ajouté que le gouvernement restait sur le qui-vive afin d’intervenir, si nécessaire, puisque l’incertitude dans la région persiste.
Plus concrètement, le vice-Premier ministre à l’économie a expliqué avoir mis en place six cellules d’urgence interministérielles pour la sécurité des ressortissants sud-coréens, les marchés financiers intérieurs et extérieurs, les exportations, les prix du pétrole brut, la construction et le transport maritime. D’après Hong, celles-ci suivent 24 heures sur 24 l’évolution de la situation et, au moindre signe d’instabilité, sont prêtes à agir en concordance avec le plan d’urgence mis en place qui détaille les mesures à suivre, étape par étape.
Enfin, le ministre Hong a fait savoir qu’il convoquerait régulièrement cette réunion jusqu’à ce que les tensions soient apaisées dans la région.