La Cour constitutionnelle a jugé ce matin que l’établissement du Smic n’allait pas à l’encontre de la Constitution. Une association d’entrepreneurs avait mis en cause ce montant, fixé par la Commission du salaire minimum et notifié par le ministère du Travail, en raison de la violation de leur droit de propriété et leur liberté de gestion. La somme a augmenté de 16,4 % en 2018 et de 10,9 % en 2019 pour atteindre 8 350 wons, soit 6,40 euros.
A en croire l’organe juridique, les législations donnent une base légale à ce système qui a pour but d’ajuster les intérêts entre les employeurs et les ouvriers. Alors que le montant a connu un accroissement important ces dernières années, cette décision reste raisonnable, au regard des circonstances économiques du pays.
Toujours d’après la même source, il est indéniable que la progression du coût de la main-d’œuvre pèse lourdement sur certains petits commerçants et les PME en situation difficile, mais elle est cruciale pour garantir une vie digne aux employés et ainsi améliorer la qualité du travail. Le Smic protège donc davantage les intérêts publics que les bénéfices privés.