La Corée du Sud s’inquiète des répercussions de la crise entre les Etats-Unis et l’Iran sur son approvisionnement en pétrole. Le gouvernement estime pourtant qu’à court terme, il ne devrait pas y avoir de grand impact. Une estimation avancée par le premier vice-ministre des Finances, Kim Yong-beom, à l’issue d’une conférence élargie, tenue aujourd’hui, sur les perspectives macroéconomiques et financières.
Pour se justifier, il a affirmé qu’actuellement, il n’y avait pas de brut iranien en chemin vers la Corée du Sud et que les installations pétrolières et gazières dans la région n’avaient pas été touchées par les frappes américaines.
Le vice-ministre s’est aussi voulu rassurant quant au marché financier, précisant que les montants des obligations de l’Etat vendues à l’étranger et des réserves de change ont atteint un nouveau record. Il a tout de même appelé à la vigilance à l’égard de l’incertitude due à la prolongation du conflit américano-iranien.
En cas de volatilité élevée du marché, Kim a assuré que l’exécutif réagirait rapidement et de manière audacieuse. Il pourrait s’agir de diversifier ses sources d’importation de pétrole ou encore de débloquer les réserves stratégiques, qui s’élèvent à quelque 200 millions de barils, y compris celles du secteur privé.