Des associations civiles sud-coréennes et japonaises se mobilisent afin de résoudre la querelle entre leur pays autour du travail forcé perpétré par le Japon durant la Seconde guerre mondiale. Leurs représentants ont organisé, hier, une conférence de presse à Séoul et à Tokyo avec une quarantaine d’avocats sud-coréens ou japonais qui soutiennent les Coréens, victimes de travail forcé sous l'occupation.
Leur idée est de former un corps consultatif constitué de spécialistes venant de différents milieux, qu’ils soient légal, universitaire, politique ou économique, dans le but de proposer des solutions « dans un certain délai » à ce dossier qui ne cesse d’envenimer les relations bilatérales.
Même si aucun délai n’a été précisé, les participants chercheront à trouver des solutions dans le courant de cette année. En effet, d’une part les victimes sont très âgées et d’autre part, la Justice sud-coréenne a d’ores et déjà prévu de procéder à la saisie d’actifs du géant industriel nippon Mitsubishi, pour indemniser les sud-Coréens concernés.
Parallèlement, les membres de ces associations ont appelé les autorités des deux États à respecter leurs solutions à venir afin qu’elles entrent en vigueur rapidement. Ils ont également demandé au gouvernement japonais de reconnaître la violation des droits de l’Homme concernant ce travail forcé et à présenter ses excuses aux victimes.