Hier, pourtant, le premier jour de la nouvelle année, a eu lieu sans interruption la manifestation dite du « mercredi », appelant Tokyo à présenter ses excuses et indemniser les victimes de l’esclavage sexuel perpétré par l’armée japonaise lors de la Seconde guerre mondiale. Environ 200 personnes se sont réunies pour la 1 420e édition de ce rassemblement.
Dans un communiqué publié à cette occasion, dans lequel ils soulignent le fait qu’il ne reste plus que 20 victimes encore en vie, les participants ont appelé le gouvernement à résoudre ce dossier le plus rapidement possible, tout en donnant la priorité à l’avis des victimes.
En face, quelques ultra-conservateurs pro-Japon, tels que le chercheur de l’Institut de recherche en économie de Nakseongdae, Lee Woo-yeon, se sont retrouvés, à quelques encablures seulement, afin d’appeler l’arrêt de la manifestation du mercredi.