La Corée du Sud souffre d’une pollution de l’air chargée en particules fines, dont une grande partie provient de la Chine. Mais elle pourra bientôt exploiter les données collectées sur le sujet par Pékin. C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui, l’Institut national de la recherche écologique (NIER), rattaché au ministère sud-coréen de l’Environnement.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du « plan de coopération pour les échanges d’informations et de technologies liées aux prévisions de la qualité de l’air entre la Corée du Sud et la Chine ».
Dorénavant, l’empire du Milieu enverra, une fois par jour, au NIER, les taux de particules fines relevés dans onze villes ou cantons, tels que Pékin, Changchun et Dalian, ainsi que l’indice prévisionnel de qualité de l’air pour les trois jours à venir dans ces zones.
L’institut coréen prévoit de prendre en compte les données chinoises dans ses prévisions de poussières en suspension. Ainsi, le gouvernement pourra anticiper avec une plus grande précision les pics de pollution et ainsi, lancer plus efficacement les mesures nécessaires. D’après le NIER, ce système sera particulièrement efficace jusqu’en mars prochain, étant donné que l’hiver est une saison propice aux épisodes de forte pollution.