En mai dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu l’addiction au jeu vidéo comme une maladie, en lui attribuant le code 6C51. Mais l’application de cette décision en Corée du Sud a soulevé un débat public, étant donné que les intérêts des différents milieux concernés, notamment l’industrie du jeu, le secteur médical et le milieu éducatif, divergeaient.
Dans ce contexte, le corps de la concertation public-civil, a décidé de lancer un appel d’offre, l’année prochaine, afin de mener des recherches en la matière. Elles porteront notamment sur trois volets : l’analyse scientifique du fondement de l’inscription de l’addiction incriminée sur la liste des maladies, l’état actuel du trouble du jeu vidéo en Corée du Sud, et les éventuels impacts de la transposition de la décision de l’OMS dans le pays du Matin clair.
Les travaux seront lancés au début de l’année prochaine, une fois désignés les instituts en charge. L’analyse sur le fondement scientifique et les répercussions devrait s’achever d’ici un an, et l’étude sur l’état de ce trouble dans le pays, d’ici deux ans.
L’OMS définit comme patients souffrant du « trouble du jeu vidéo » ceux qui ont perdu leur contrôle sur ces jeux, donnent la priorité au jeu au détriment de la vie quotidienne, et ne sont pas capables d’arrêter de jouer pendant 12 mois consécutifs.