L’espace aérien du sud de l’île de Jeju, située à l'extrême sud-ouest de la péninsule, appartient à la zone d’information des vols sud-coréenne. Cependant, pour des raisons historiques, ce sont les trois pays de cette région, à savoir la Corée du Sud, la Chine et le Japon, qui s' y partagent les droits du contrôle du trafic aérien. Mais il se pourrait que cela change et qu’ils reviennent entièrement au pays du Matin clair.
Cette situation ambiguë est en fait une menace pour la sécurité des avions. En effet, chaque année, 190 000 avions en moyenne passent dans ce couloir aérien étroit, où le changement d’altitude est limité.
Pour régler ce problème, le gouvernement sud-coréen a proposé au mois de janvier, lors de réunions de travail avec les autorités nippones et chinoises, de transmettre le droit de contrôle à un pays et de créer de nouvelles voies aériennes. En effet, il s’agirait de créer davantage de lignes reliant la Chine au Japon, et une nouvelle ligne directe entre la Corée du Sud et l’empire du Milieu.
Le gouvernement japonais, qui avait initialement rejeté cette initiative, aurait récemment changé d’avis.
Si l'on en croit le ministère sud-coréen de l’Aménagement du territoire et des Transports, les négociations n’ont pas encore abouti, mais Séoul s'engage à faire le nécessaire pour trouver un terrain d'entente.