L’ex-vice maire de Busan, en charge de l’économie, a été placé, hier, en détention provisoire.
Sur demande du Parquet, le tribunal a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Yoo Jae-soo, estimant que la plupart des charges retenues étaient fondées et que le prévenu risquait de s’enfuir ou de détruire des preuves.
En effet, l’homme politique est soupçonné d’avoir reçu à plusieurs reprises des pots-de-vin de la part d’entreprises, lorsqu’il travaillait à la Commission des services financiers (FSC). Il aurait même fait embaucher son frère dans l’une de ces sociétés. En échange, il aurait distribué différentes distinctions émises par le FSC et permettant aux firmes d’éviter d’éventuelles sanctions en cas d’infractions réglementaires.
Le ministère public intensifie également ses investigations contre le bureau présidentiel, qui aurait essayé de dissimuler certains faits au profit du prévenu. Il envisage notamment de convoquer l’ancien ministre de la Justice, Cho Kuk, qui était à l’époque conseiller aux affaires civiles du président Moon Jae-in, afin de lui demander pourquoi la Cheongwadae a mis un terme à cette enquête.