Hier, tard dans la nuit, le tribunal a décidé de valider le mandat d’arrêt à l’encontre du frère cadet de l’ex-ministre de la Justice Cho Kuk. Le Parquet avait formulé la même demande le 9 octobre dernier sans que cela n’aboutisse.
Cette fois, le tribunal central du district de Séoul a reconnu la nécessité et le bien-fondé de la seconde requête, s’appuyant sur les résultats des investigations et les nouveaux chefs d’accusation accumulés entre temps. Hier, le prévenu s’est présenté à sa convocation dans un fauteuil roulant avec une orthèse autour du cou. Une façon sans doute de mettre en avant ses soucis de santé et ainsi faire rejeter le mandat d’arrêt.
Pendant l’audition, le petit frère de l’ex-garde des Sceaux a nié les nouvelles allégations à son encontre, alors qu’il est accusé d’avoir simulé son divorce pour ne pas honorer ses dettes auprès de la Société publique de gestion des avoirs (KAMCO). Cependant, il a reconnu avoir reçu de l’argent en faisant fuiter le questionnaire d’un examen d’embauche dans un établissement scolaire dont le conseil d’administration est largement dirigé par sa famille, y compris l’ancien ministre de la Justice.
Le Parquet pourrait élargir davantage ses investigations contre la famille de Cho Kuk.