Au lendemain de la mise en examen de l’opérateur de Tada, une application proposant de louer un véhicule de 11 places avec chauffeur, par le Parquet, les ministres liés à l’économie ont fait part, à l’unisson, de leurs regrets mais aussi de leurs préoccupations. Des avis partagés lors d’une séance de l’examen du budget 2020 tenue hier à l’Assemblée nationale.
D’abord, le ministre des Finances, Hong Nam-ki, qui est également vice-Premier ministre de l’Economie s’est dit « gravement préoccupé » par le fait que cette décision du ministère public puisse avoir des répercussions négatives sur la promotion des nouvelles industries.
Même son de cloche chez la ministre de l’Aménagement du territoire et des Transport. Kim Hyun-mee a expliqué que son ministère avait proposé un projet de loi en la matière après avoir consulté les associations de taxis ainsi que les start-ups, et que le texte allait être examiné d’ici quelques jours par une commission compétente. Dans la foulée, elle a regretté « une décision trop hâtive » de la part du Parquet, alors que les services VTC ont rencontré un grand succès auprès de la population dès leurs lancements.
Enfin, la ministre des PME et des Start-ups, Park Young-sun a estimé, après avoir manifesté « son grand regret », que le pouvoir judiciaire devrait avant tout tenir compte de l’harmonie de la société.