Les instructions de Kim Jong-un portant sur le site touristique des monts Geumgang a plongé le groupe sud-coréen Hyundai Asan dans l’embarras.

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, le principal opérateur des excursions de sud-Coréens en territoire nord-coréen n’a pas caché son inquiétude. Il a tout de même annoncé qu’il y réagirait avec sang-froid et tenterait de contacter, si nécessaire, le Nord, par l’intermédiaire du Bureau de liaison intercoréen de Gaeseong.

Les investissements du conglomérat dans la construction des installations aux monts comme des hôtels ou des restaurants, ainsi que les droits qu’il a payés pour l’exploitation des circuits sur place totalisent pas moins de 776 milliards de wons, soit près de 595 millions d’euros. Un chiffre qui monte d’un cran si on prend en considération les investissements d’autres entreprises. Mais toutes leurs infrastructures ont été saisies par le pays communiste après la suspension du programme en 2008.

Malgré cela, Hyundai Asan continuait de faire plusieurs visites d’inspection sur le site, attendant de pouvoir redémarrer les randonnées. La dernière en date remonte à février dernier.