La dirigeante du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva a prononcé hier son premier discours depuis son accession à la tête de l’institution.
A cette occasion, elle a alerté sur une croissance économique plus faible en 2019 par rapport à 2018 dans près de 90 % du monde, qualifiant cela de « ralentissement synchronisé ». Elle a expliqué ce coup de frein par, en premier lieu, la guerre commerciale menée de front par le président des Etats-Unis.
D’après la nouvelle directrice générale bulgare, si ces tensions commerciales s’envenimaient, cela pourrait coûter environ 700 milliards de dollars à la croissance mondiale d'ici 2020, soit l'équivalent de 0,8 % du PIB mondial ou encore l’économie de la Suisse.
La successeur de Christine Lagarde a en outre invité « les pays disposant d'un certain confort, financièrement parlant, à déployer ou à se tenir prêts à déployer une force de frappe budgétaire », et ce pour stimuler la demande et la croissance. Elle a alors cité trois pays : la Corée du Sud, l'Allemagne et les Pays-Bas.