Une association civile qui soutient les victimes de travail forcé du Japon pendant la Seconde guerre mondiale a dévoilé un document prouvant le crime commis par une entreprise nippone.

Il s’agit d’un journal rédigé en août 1945 par la firme japonaise Mitsubishi Heavy Industries Ltd. Dans une conférence de presse tenue hier dans la ville de Gwangju, Makoto Takahashi, co-représentant de cette association, a révélé ce journal d’entreprise indiquant que parmi 347 974 ouvriers qui travaillent pour le groupe japonais, il y avait 12 913 Coréens enrôlés de force.

D’après Takahashi, ce document constitue une preuve authentique qui contredit les propos du Premier ministre Shinzo Abe qui assimile les victimes de travail forcé à des travailleurs venus de leur plein gré. Il a également fait part de l’intérêt grandissant des associations japonaises de droits de l’Homme au sujet du travail forcé depuis les représailles économiques de Tokyo imposées contre Séoul.