C’est aujourd’hui que le gouvernement sud-coréen a engagé des procédures en vue de porter plainte contre Tokyo devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) au sujet des restrictions japonaises sur les exportations de trois produits chimiques vers la Corée du Sud. Une mesure qui est entrée en vigueur le 4 juillet.
Dans le cadre de cette plainte, la première étape consiste à envoyer une lettre demandant des consultations bilatérales à l’ambassade du Japon à Genève, où siège l’OMC, et au secrétariat de cette organisation. Le document fait état de trois violations des règles de l’OMC par le pays du Soleil levant.
Au cours de ces consultations, Séoul tentera de convaincre Tokyo de retirer au plus vite ses restrictions. Le cas échéant, il demandera à l’OMC de mettre en place un panel d’experts.
Selon la ministre déléguée au Commerce extérieur Yoo Myung-hee, le pays voisin a pris la mesure en question pour des raisons politiques, en lien avec le verdict rendu l’an dernier par la Cour suprême sud-coréenne sur le travail forcé de Coréens pendant la Seconde guerre mondiale.