La Corée du Sud célèbre aussi la journée nationale des victimes de l’esclavage sexuel de l’armée japonaise pendant la Seconde guerre mondiale. Ce sera demain, le 14 août. C’est le gouvernement qui organise la cérémonie à leur mémoire depuis l’an dernier.
Le choix de cette date n’est pas anodin. Il y a tout juste 28 ans, jour pour jour, l’ex-femme de réconfort Kim Hak-sun a osé parler publiquement de son calvaire. Elle est la première sud-Coréenne à l’avoir révélé.
Cette année, quelque 300 personnes prendront part à la cérémonie. Parmi elles, les victimes de la barbarie des soldats nippons, les représentants d’associations civiques qui les défendent et des responsables gouvernementaux.
Plusieurs événements sont programmés : la lecture de lettres laissées par les anciennes « wianbu » décédées et la projection de messages vidéo envoyés par l’ex-député américain d’origine japonaise Mike Honda, entre autres.