L'autorité de supervision de la concurrence (KFTC) a imposé une pénalité de 9,2 milliards de wons, soit environ 6,8 millions d’euros, à quatre fabricants japonais de pièces automobiles pour collusion sur le marché sud-coréen. Il s’agit de Mitsubishi Electric, Hitachi, Denso et Diamond Electric. Jugeant grave l’entente illicite entre Mitsubishi Electric et Hitachi, la KFTC a décidé de porter plainte auprès du Parquet.
Ces sociétés japonaises sont accusées d’avoir entretenu une telle relation commerciale depuis dix ans afin de vendre leurs pièces, dont des alternateurs et des bobines d’allumage, auprès de constructeurs automobiles comme Hyundai, Kia, Renault Samsung et GM Korea. Par exemple, deux fabricants japonais ont proposé un prix relativement élevé dans le but de permettre à Mitsubishi Electric de remporter le contrat d’achat de pièces électriques destinées au véhicule QM5 de Renault Samsung. Grâce à cette entente illicite, Mitsubishi Electric a pu fournir ses composants jusqu’à la fin de la production de ce modèle.
La KFTC a ainsi exprimé sa volonté de sanctionner tout acte d’entente illicite sur le marché sud-coréen, quelle que soit la nationalité des entreprises concernées.