Le syndicat de Hyundai Motor entamera une grève pour la 8e année consécutive. Lors du référendum sur cette question organisé lundi dernier, 70,5 % des membres et 84,06 % des votants ont opté pour ce mouvement collectif.
Un résultat faisant suite au désaccord entre la direction et les employés en dépit des 16 séances de tractation menées depuis le 30 mai. Les réclamations des travailleurs sont notamment la revalorisation du salaire d’un peu plus de 123 000 wons, soit 95 euros, le versement de 30 % des bénéfices nets aux salariés sous forme de prime, et la prolongation de l’âge de départ à la retraite de 60 à 64 ans. Y compris des dispositifs visant à lutter contre la bipolarisation de la société, tels que la fin des rabais excessifs pratiqués sur les pièces approvisionnées auprès des fournisseurs et la suspension des partenariats avec les sociétés qui ne respectent pas le salaire minimum. Néanmoins, l’employeur juge les revendications démesurées en raison de la perte du résultat d’exploitation l’an dernier.
Le syndicat discutera demain du détail de la grève. Celle-ci sera probablement organisée mi-août, après la saison des vacances. Selon les ouvriers, ils reprendront les négociations lorsque la direction sera prête à envisager leurs revendications. Le géant sud-coréen, quant à lui, a réclamé une résolution par le dialogue du dossier dans le plus bref délai, d’autant que les circonstances sont difficiles au sein de l’entreprise comme à l’extérieur.