Face aux mesures restrictives de Tokyo sur les exportations vers Séoul, les entreprises sud-coréennes s’activent pour trouver de nouveaux fournisseurs de matériaux pour leurs semi-conducteurs.
A en croire le Shanghai Securities News, la firme chinoise Befar a décroché des commandes de fluorure d'hydrogène de plusieurs groupes sud-coréens. Le contrat a été précédé de tests d’échantillon et de diverses expérimentations. Le nom des sociétés n’est pas connu.
Le Nihon Keizai Shimbun a, de son côté, rapporté, que Samsung Electronics avait lancé un test de qualité sur ce même matériau d’un nouveau partenaire sans doute chinois, taïwanais ou sud-coréen. SK Hynix suit la même démarche. D’après le quotidien nippon, il faudra deux à trois mois pour que Samsung fabrique des semi-conducteurs de la même qualité avec les substances des nouveaux fournisseurs, et cette situation pourrait déboucher sur la sortie du Japon des firmes sud-coréennes du secteur.
Parmi les matériaux dont l’importation est régulée par l’archipel, la Corée du Sud dépend de ce dernier pour plus de 90 % des achats de polyimide fluoré et de resist. Quant au fluorure d'hydrogène, 46,3 % est importé de Chine et 43,9 % du Japon.