Le Parti Liberté Corée (PLC) vient de perdre l’un de ses 111 députés à l’Assemblée nationale. Il s’agit de Choi Kyung-hwan, qui avait été condamné à cinq ans de prison ferme et 250 millions de wons d’amende pour corruption en 1ère et 2e instances. Et hier, la Cour suprême a confirmé ce verdict. Or, en vertu de la loi sur l’élection dans la fonction publique, lorsqu’un agent public est condamné à une peine équivalente ou supérieure à une détention et que ce verdict est confirmé, il perd son poste.
Ancien ministre des Finances sous l’administration Park Geun-hye, Choi a été accusé d'avoir empoché, en octobre 2014, 100 millions de wons, soit environ 77 000 euros de la part du chef du Service national du renseignement (NIS) de l’époque, Lee Byung-kee. En échange, ce dernier lui aurait demandé d’accorder une faveur pour l’affectation du budget du NIS.
La justice a reconnu cette accusation en estimant qu’au moment des faits, Choi était en mesure d’intervenir pour l’élaboration du projet de budget et qu’il était conscient que le pot-de-vin en question était une contrepartie de l’exercice d’un tel pouvoir.