Le vice-Premier ministre à l’économie a affirmé croire que le taux de croissance du pays pourrait repartir à la hausse au second semestre de l’année. Hong Nam-ki a avancé cette estimation hier devant l'Assemblée nationale lors de la séance de questions au gouvernement.
Hong, qui assume aussi la fonction de ministre des Finances, a expliqué les difficultés de l’économie nationale par deux facteurs globaux. Il s’agit de la conjoncture mondiale qu’il juge plus aggravée que l’on ne pensait, et du ralentissement des exportations et des investissements dans le pays.
Le ministre a précisé qu’en particulier, les investissements dans les biens d’équipement et dans le BTP piétinaient dans le sillage du marasme de l’industrie des semi-conducteurs, l’un des fleurons du pays. Il s’est alors engagé à conjuguer ses efforts pour booster les exportations, et par conséquent les investissements privés.
Selon lui, actuellement, le taux d’emploi est historiquement élevé, tout en admettant toutefois que le nombre de postes est en croissance négative dans le secteur manufacturier et pour les 30-49 ans.