Le syndicat du métro de Busan, deuxième métropole de la Corée du Sud, a lancé une grève à partir de 5h ce matin. Parmi ses 3 400 membres, quelque 2 400 ont rejoint le mouvement, à savoir ceux qui ne sont pas chargés des tâches indispensables.
Afin de minimiser les désagréments au public, la Société de transport de Busan envisage de faire circuler les wagons normalement aux heures de pointe en faisant appel à des conducteurs de réserve, et de réduire le trafic à 73,6 % du niveau habituel le reste de la journée.
Les partenaires sociaux ont mené hier des tractations pendant 5 heures et demie, qui se sont achevées sans résultat. Alors que les travailleurs réclament une revalorisation de leur salaire de 1,8 % et l’embauche de 550 nouveaux employés, le patronat insiste sur le gel du revenu.
Les syndiqués vont débrayer pendant trois jours. Ils ont annoncé être prêts à négocier avec la direction à condition que celle-ci formule une proposition convenable. Par ailleurs, le maire de la première ville portuaire du pays a appelé à l’arrêt de la grève en raison de leur revendication démesurée.