Les médias japonais prévoient que le gouvernement de Shinzo Abe imposera des mesures de représailles supplémentaires contre la Corée du Sud après le 18 juillet. Date d’ici laquelle celle-ci doit rendre sa réponse à la demande nippone de mettre en place une commission d’arbitrage en charge de trancher sur la question du dédommagement du travail forcé de Coréens dans des entreprises japonaises pendant la Seconde guerre mondiale.
Le temps presse donc pour les entreprises sud-coréennes qui importent des matériaux « made in Japan ». Plusieurs grands groupes se sont alors mis à élaborer un plan d’urgence en vue de s’approvisionner ailleurs, comme en Europe, en Chine ou encore à Taïwan.
La situation est plus grave dans les PME. A en croire une enquête réalisée auprès de quelque 260 petits et moyens fabricants de produits liés aux semi-conducteurs, dans le cas où les restrictions japonaises se poursuivent, 59 % d’entre eux auront du mal à garder la tête hors de l’eau au cours des six prochains mois.