La loi sur le droit à mourir dans la dignité est entrée en vigueur en février 2018. Pendant l’année suivant son application, le nombre des patients qui ont eux-mêmes décidé d’arrêter ou de repousser à plus tard les traitements de maintien en vie a explosé.
C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par l’équipe conduite par un professeur de la faculté de médecine de l’université nationale de Séoul. Son étude porte sur les 809 malades âgés de 19 ans ou plus qui sont décédés après avoir eux-mêmes signé les directives entre février 2018 et février 2019. Soit une multiplication par 29 par rapport à la période de 2003 à 2004.
Autre constat. La part d’utilisation d’une unité de soins intensifs un mois avant leur décès par les patients atteints d’un cancer en phase terminale n’a cessé de grimper : 1,8 % en 2002, 19,9 % dix ans plus tard et 30,4 % en 2018, et ce contrairement à ce qui avait été prévu peu après la mise en vigueur de la loi en question.