C’est une conséquence des restrictions japonaises sur les exportations de trois de ses matériaux hi-tech vers la Corée du Sud.
La banque d’investissement américaine Morgan Stanley a abaissé sa prévision de croissance sud-coréenne pour cette année, à 1,8 %. Soit 0,4 point de moins que son estimation précédente. Pour 2020, elle a tablé sur une croissance encore plus faible, de 1,7 %.
A en croire un de ses économistes Deyi Tan, la mesure japonaise risque d’entraîner un manque d’approvisionnement des matériaux en question et la hausse des coûts de production aux entreprises sud-coréennes qui en importent. Et ce en particulier dans le cas où l’Archipel met trois mois ou plus pour achever ses procédures nécessaires pour autoriser leur livraison. Ce qui pourrait impacter au final le taux de croissance économique.
Toujours selon l’économiste, parmi les pays d’Asie, la Corée du Sud est la plus exposée à l’incertitude créée par le conflit commercial Washington-Pékin.