L’Union européenne, considérant l’effort de Séoul visant à ratifier des conventions clés de l’Organisation international du travail (OIT), stipulé dans l’accord de libre échange entre les deux parties signé en 2011, a demandé d’entamer la procédure de règlement de différend commercial également prévu dans ce traité.
La Corée du Sud avait rejoint l’OIT en 1991 mais elle n’avait pas ratifié quatre des huit conventions clés de l’organisation au moment de la conclusion de l’ALE. Huit ans après, la situation reste toujours la même. Dans ce contexte, le gouvernement a manifesté, en mai dernier, sa volonté de régler ce problème. Cependant, l’UE aurait jugé incertaine la perspective de l’adoption du projet relatif à la ratification à l’Assemblée nationale.
Par la suite, un panel composé de trois experts va être constitué dans deux mois. Ensuite, il va examiner, pendant 90 jours, si Séoul avait violé ou non ledit traité commercial. En cas de confirmation de l’infraction de l’accord, l’UE pourrait imposer des sanctions pénalisant les entreprises sud-coréennes.