Le gouvernement a une fois de plus abaissé ses prévisions de croissance pour cette année. Il table désormais sur un produit intérieur brut (PIB) en hausse d’entre 2,4 et 2,5 %, soit 0,2 point de moins que son estimation de décembre.
L’exécutif a fait cette annonce aujourd’hui au cours d’une conférence présidée par le vice-Premier ministre à l’économie Hong Nam-ki. Une annonce qui fait suite au ralentissement des exportations et des investissements dans le sillage de la forte dégradation des facteurs extérieurs. Et ce, bien que la demande intérieure poursuive sa timide tendance haussière.
Concrètement, pendant les trois premiers mois de l’année, les investissements dans le BTP ont reculé de 7,2 % et ceux dans les biens d’équipements de 17,4 %, tous deux par rapport à la même période l’an dernier. Le montant des exportations baisse pour le septième mois de suite. De plus, le conflit commercial Washington-Pékin dure plus longtemps que prévu et le marché mondial des semi-conducteurs, l’un des produits phares d’exportation, tarde à se rétablir.
Cependant, le gouvernement reste relativement optimiste quant à la croissance de l’année prochaine. Il prévoit une progression de 2,6 % du PIB pour 2020.
Quant au nombre d’emplois, il estime que cette année, il augmentera d’environ 200 000 par mois, alors que son objectif initial est de 150 000.