Les procès intentés par les victimes sud-coréennes du travail forcé par des entreprises japonaises pendant la guerre du Pacifique s’enchaînent. Il s’agit cette fois d’une action engagée en 2013 par sept anciens ouvriers sud-coréens de Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp. (NSSM). Ils avaient été mobilisés de force entre 1942 et 1945.
Deux ans plus tard, un tribunal sud-coréen de premier ressort leur a donné gain de cause. Il a en effet ordonné à l’entreprise nippone de verser 100 millions de wons de dédommagement à chacun des plaignants, l'équivalent de 76 000 euros. La firme a plus tard fait appel de ce jugement.
Et aujourd’hui, le tribunal de seconde instance de Séoul a rejeté son appel pour confirmer le verdict en premier ressort.
Indépendamment de ce procès, la Cour suprême sud-coréenne avait ordonné en octobre dernier à NSSM d’indemniser quatre de ses anciens travailleurs sud-coréens.