L'Institut des finances publiques de Corée (KIPF) a publié aujourd'hui un rapport sur les impôts sur les salaires de 2019. A en croire le résultat, la Corée du Sud affiche un écart peu important de la charge fiscale en fonction des revenus et de l’existence d’une famille à prendre en charge. Un niveau bien inférieur à celui de la moyenne des pays de l’OCDE.
Le coin fiscal des foyers mono-actifs avec deux enfants s’élève à 21 %, soit inférieur de deux points à celui des célibataires ayant le même revenu, alors que le fossé s’établit à 9,5 points dans les pays membres de l’OCDE. Il s’agit d’un indicateur qui mesure la différence entre le revenu net d’un salarié et le coût total du travail payé par son employeur.
Ce phénomène est attribuable au manque de crédits d’impôt pour le mariage, la naissance et l’éducation des enfants. Les familles de pays développés bénéficient de réductions fiscales ou de subventions, ce qui accroît leur revenu disponible.
Au pays du Matin clair, la charge fiscale est inférieure à la moyenne de la zone OCDE pour la plupart des ménages, sauf les foyers monoparentaux à deux enfants percevant 67 % du salaire moyen, qui font partie de la classe défavorisée. Le rapport préconise alors de renforcer les dispositifs de crédit d’impôt pour les familles ayant des membres financièrement dépendants, afin de les soutenir.
La Corée du Sud se positionne au 31e rang sur 36 en matière de fardeau fiscal et son coin fiscal s’élève à 23 %, soit en hausse de 0,49 point sur un an.