Presque sept sud-Coréens sur dix considèrent ceux qui partagent leurs moyens de subsistance et leur logement comme des membres de la famille, même en l’absence de lien de consanguinité ou matrimonial. C'est ce que révèle un sondage publié hier par le ministère de la Femme et de la Famille.
Les 1 009 sondés âgés de 19 à 79 ans se sont répartis de manière uniforme autour de la question de savoir s'ils reconnaîtraient toujours comme étant de leur famille ceux avec qui ils n'habitent pas mais avec qui ils partagent une certaine affinité.
L'enquête a surtout démontré une plus grande ouverture de la société sud-coréenne concernant le mariage avec un étranger, le divorce, le remariage, le célibat, voire le concubinage, avec des réponses positives entre 67 % et 89,2 %. Ceci dit, seuls quelque 50 % et 30 % étaient d'accord respectivement pour avoir des enfants sans mariage et avant la majorité.
Quant à la nécessité d'un soutien élargi et adapté à la nouvelle configuration familiale, une grande majorité s'y est montrée favorable : 91,4 % pour l'aide à la famille monoparentale, 85,1 % pour les parents non mariés, et 70 % pour la famille composée d'une seule personne.