Le vice-Premier ministre à l'économie Hong Nam-ki va rencontrer aujourd’hui à huis clos les représentants des syndicats de conducteurs de bus qui ont décidé de faire grève ce mercredi. Durant cette réunion, les syndicats demanderont au gouvernement d’augmenter le nombre d’effectifs, suite à l’introduction de la semaine de 52 heures, et le salaire des conducteurs.
D’après les autorités publiques, cette grève n’a rien à voir avec la réduction du temps de travail hebdomadaire. Elles ont tout de même reconnu la nécessité de revoir à la hausse les tarifs des bus afin de renforcer le personnel.
La situation est la plus grave dans la province de Gyeonggi, qui entoure Séoul, où le montant des ressources financières supplémentaires est estimé à 300 milliards de wons par an, soit 220 millions d’euros. Selon le gouvernement, la majeure partie pourra être couverte par une hausse de 200 wons des tarifs de bus, à savoir environ 15 centimes d’euro.
Reste à convaincre les collectivités locales d’accepter cette revalorisation, malgré leur réticence. Elles devront trouver un compromis avec les syndicats afin d’éviter que la moitié des bus ne soient paralysés par la grève.
L'exécutif prévoit de déployer des transports en commun alternatifs en cas de grève. Pourtant, beaucoup jugent ce dispositif irréalisable et remettent en question la solution gouvernementale.