Mercredi prochain, près de la moitié des bus risquent de rester au dépôt.
Les syndicats de conducteurs de bus des principales villes du pays ont en effet décidé de passer à l’action à l’écrasante majorité de 96,6 %, à l’issue d’un vote réalisé hier par la FKTU, l’une des deux centrales syndicales du pays, à tendance conservatrice.
Mais avant cela, c’est-à-dire d’ici mardi prochain, les syndicats et patronats doivent se soumettre à l’arbitrage du comité du travail, un organe tripartite composé des représentants des deux parties et de l’Etat. Si les intéressés ne trouvent pas de terrain d’entente, les syndicats entameront leur grève dès le lendemain. 43 000 personnes et 22 000 bus, soit la moitié de l’ensemble, pourraient arrêter de circuler.
Les conducteurs revendiquent une compensation des pertes de revenus engendrées par la loi plafonnant la durée du temps de travail hebdomadaire à 52 heures. Ils demandent également d’embaucher plus de personnel. Mais le patronat s’y oppose, invoquant un manque de moyens, tout en appelant le gouvernement et les autorités locales à jouer un rôle actif pour que les partenaires sociaux puissent trouver un compromis.