Pour le deuxième mois de suite, le nombre des nouveaux actifs occupés dépasse le seuil des 200 000. Ce chiffre est même au-delà de l’objectif fixé par le gouvernement. Cependant, la plupart d’entre eux exercent un travail précaire et ne bénéficient pas de la protection sociale.
Au 1er trimestre de cette année, le nombre moyen de recrutements s’est élevé à 177 000 par mois. Or, 80 % d’entre eux concernent des emplois dont la durée du travail est inférieure à 15 heures par semaine. Ces emplois précaires sont particulièrement nombreux dans la restauration et l’hébergement. Dans ces deux domaines, le travail de très courte durée a augmenté de 20 % au 1er trimestre 2019 par rapport à il y a un an. Il en va de même pour le secteur public. L’emploi de très courte durée représente 10 % dans les domaines de l’administration, de la santé publique et des services sociaux.
Il faut savoir que beaucoup de commerçants ont tendance à multiplier les embauches pour de courtes durées de travail, et ce dans le but de réduire le coût de la main-d’œuvre. Ce phénomène risque de dégrader la situation des plus précaires.
Malgré ce problème, le gouvernement a décidé de débloquer un budget supplémentaire de plus de 200 milliards de wons, à savoir environ 152 millions d’euros, afin de créer des emplois de courte durée.