La Corée du Sud a détrôné Israël pour devenir la championne du monde de la R&D en 2017. C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le KISTEP, l’institut sud-coréen de l’évaluation et de la planification des sciences et de la technologie, citant les dernières données de la publication de l’OCDE « Principaux indicateurs de la science et de la technologie ».
En 2017, Séoul et Tel-Aviv ont occupé les deux premières places avec des intensités de R&D de 4,55 % et 4,54 % respectivement. L’« intensité de R&D » désigne la part du PIB consacrée à la recherche et développement.
Dans les pays membres de l’OCDE, les dépenses de R&D en pourcentage du PIB ont légèrement augmenté, passant de 2,34 % en 2016 à 2,37 % en 2017.
Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, la Corée du Sud, les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne ont fortement contribué à cette hausse, compensant les baisses observées au Canada ainsi que dans plusieurs autres économies européennes comme la France, l’Italie ou le Royaume-Uni.
En Chine, les dépenses de R&D ont augmenté de 7,9 % en 2017. Pourtant, cette hausse est la plus faible depuis 1995. Même si la part de son PIB consacrée à la recherche reste inférieure à la moyenne de l’OCDE, elle dépasse largement la moyenne de l’Union européenne, qui affiche une intensité de R&D de 1,96 %.