Le bombardement atomique d’Hiroshima et de Nagasaki au Japon en 1945 aurait fait près de 70 000 victimes parmi les Coréens, dont quelque 40 000 sont mortes sur place.
Selon le résultat d’une enquête dévoilé aujourd’hui par le ministère de la Santé et du Bien-être, 23 000 survivants seraient ensuite retournés en Corée du Sud. Et en août dernier, 2 283 étaient toujours en vie, dont 63 % de septuagénaires et 33 % d’octogénaires.
Comme on peut s’en douter, le taux de prévalence des maladies graves, telles que les cancers, est plus élevé chez eux que dans l'ensemble de la population. Par exemple, les rescapées féminines sont 20 fois plus touchées par le cancer du cerveau que les autres femmes de la même tranche d’âge. Et 8,6 % de leurs enfants ont estimé souffrir d’un handicap.
Cette étude sur le terrain a été menée entre juin et le mois dernier, suite à l’adoption en 2017 de la loi spéciale relative au soutien pour les victimes du bombardement atomique.