L’aménagement de la loi sur le système des horaires de travail flexibles est sous le feu des critiques des associations civiles et du milieu médical.
Un comité composé de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU) et de la Fédération des groupes activistes médicaux pour les droits de la santé de Corée a organisé aujourd’hui une conférence de presse devant l’Assemblée nationale. Cette mobilisation a pour but d’appeler au rejet du texte actuellement à l’examen et qui vise à élargir la période sur laquelle est calculé le temps de travail.
Le groupe dénonce que le texte annule de facto l’effet de la réduction de la durée maximale du temps de travail hebdomadaire à 52 heures, en permettant de travailler de 64 à 80 heures par semaine, dont plus de 20 heures consécutives par jour, et d’enchaîner les jours de travail sans repos. Il favorise donc la mort par le surmenage. Selon ses détracteurs, il ne faut plus accepter l’exploitation des employés par les conglomérats et les entreprises publiques, mais au contraire promouvoir l'embauche de nouveaux effectifs.
A cette occasion, il a également dévoilé le communiqué en ce sens de 215 médecins.