En 2017, la Corée du Sud a été fortement marquée par deux catastrophes : le tremblement de terre survenu en novembre à Pohang, et un incendie de grande ampleur à Jecheon. Alors que les victimes survivantes ont vu leur état de santé se dégrader depuis le sinistre, elles ne bénéficieraient pas du soutien nécessaire.
C’est la teneur du rapport présenté par le « Comité spécial chargé d’enquêter sur les calamités sociales ». Selon ce document, 80 % des victimes du séisme de Pohang ont confirmé une détérioration de leur santé, contre 56 % pour celles de l’incendie de Jecheon.
Un tiers des victimes souffrent toujours d’un mal de tête chronique. Et la plupart ont connu une dizaine de nouvelles maladies après les deux évènements malheureux. Parmi les troubles psychologiques, l’insomnie et la dépression sont les plus cités. Le plus inquiétant, c’est qu’un tiers des victimes de l’incendie en question ont pensé à mettre fin à leurs jours.
Les victimes ont également témoigné de difficultés économiques. En effet, depuis la catastrophe, leurs ressources ont diminué alors que leurs dépenses ont augmenté. Ainsi, elles demandent à l’Etat de leur apporter un soutien financier et de fournir plus d’informations sur l’avancée du rétablissement de la situation. Par ailleurs, elles lui reprochent de ne pas déployer tous les efforts pour faire la lumière sur les deux sinistres.
Le comité a alors formulé une proposition au gouvernement : mettre sur pied une commission permanente chargée de mener une enquête en profondeur, et créer un fonds public pour aider les sinistrés, notamment ceux qui font partie des plus défavorisés.