Nouvelle révélation sur le massacre de Gwangju en mai 1980. Elle concerne cette fois une liste des manifestants tués par les tirs de mitrailleuses légères LMG depuis des hélicoptères. Une preuve montrant que ces tirs au cours du soulèvement démocratique ont bel et bien eu lieu, alors que l’ancien président Chun Doo-hwan continue de les nier. Chef des services secrets au moment des faits, il dirigeait la répression du mouvement.
La liste en question fait partie d’un document d’une vingtaine de pages rédigé par le ministère de la Défense en 1985, pendant que Chun était encore à la tête du pays. Elle fait état d’un total de 131 civils tués par balle, dont 47 par les mitrailleuses LMG. Mais dans son document soumis à l'Assemblée nationale, le ministère avait écrit que les manifestants ont ouvert le feu par erreur après avoir dérobé des armes, et ce afin de camoufler les tirs.
Le document a été consulté pour la première fois par des journalistes de la KBS.