A en croire l’Institut national des statistiques (Kostat), 257 600 unions ont été célébrées l’année dernière dans le pays du Matin clair, soit une baisse de 2,6 % en glissement annuel. Le chiffre continue de reculer pour la septième année consécutive.
Le taux de nuptialité, c'est-à-dire le nombre de mariages pour 1 000 habitants s’est établi à cinq, moins 0,2 par rapport à 2017. Il s’agit d’un niveau jamais atteint depuis le début du recensement en 1970.
Cette tendance est la plus marquée chez les hommes du début de la trentaine et les femmes de la fin de la vingtaine. En cause : la baisse de la part des jeunes dans la population, l’évolution des mentalités et la récession économique.
Au contraire, le nombre de divorces a progressé de 2,5 % en 2018 pour atteindre 108 700. Parmi ces couples séparés, 33,4 % étaient ensemble depuis plus de 20 ans, tandis que 21,4 % ont mis fin à leur vie conjugale moins de quatre ans après leur union. Par ailleurs, 22 700 couples internationaux se sont mariés, en hausse de 8,9 %.