L’accord syndicat-patronat sur la prolongation de la période de calcul de la moyenne du temps travaillé et les aides aux chômeurs en situation précaire n’a toujours pas pu être entériné hier. En cause, les membres représentant les femmes, les jeunes et les salariés non titulaires étaient encore absents à la nouvelle réunion convoquée par le Conseil économique, social et du travail (ESLC) pour l’approuver définitivement. Cet organe présidentiel de dialogue social mène les négociations entre les partenaires sociaux.
Les trois membres qui continuent de boycotter la réunion ont une nouvelle fois manifesté leur opposition à la prolongation de la période en question, invoquant que les travailleurs les plus vulnérables en seront les premières victimes. Dans la foulée, ils ont proposé de mener des négociations supplémentaires sur le sujet. Ils se sont quand même déclarés disposés à donner leur consentement aux autres points de l’accord, comme les aides aux chômeurs en situation précaire.
L’ESLC ne semble pas prêt à accepter leur demande. Il a annoncé qu’il allait bientôt tenir une nouvelle réunion, les appelant à y prendre part cette fois.