Le mois dernier, le syndicat et le patronat ont trouvé un accord sur l’extension des horaires de travail flexibles, de trois mois actuels à six mois, sous l’égide du Conseil économique, social et du travail (ESLC), un organe présidentiel de dialogue social. En contrepartie, le syndicat a obtenu la défense du droit à la santé des travailleurs et la protection de leur salaire.
Mais le vote de cet accord, prévu aujourd’hui, n’a finalement pas eu lieu en raison du boycott de trois membres du conseil représentant respectivement les jeunes, les femmes et les travailleurs précaires.
En cause : ils ont affirmé avoir été négligés lors des négociations précédentes. Ils se sont également dits frustrés du fait que le droit à la santé des travailleurs non syndiqués ne serait pas protégé selon l’accord en question.
De son côté, le président du conseil a annoncé qu’il allait organiser un nouveau vote lundi prochain, en appelant ces trois membres du conseil à y participer.