Afin de lutter contre la prolongation des épisodes de forte pollution atmosphérique, comme ces derniers jours, le gouvernement a décidé d’élaborer les moyens de renforcer les dispositifs d’urgence actuels.
D’abord, il est envisagé de réduire la circulation des véhicules : après trois jours consécutifs d'un pic de particules fines, l’exéuctif étudie la possibilité d’interdire l’utilisation de tous les véhicules publics. Et après cinq jours, de renforcer les critères des voitures autorisées à circuler.
Ensuite, afin de minimiser l’impact des particules en provenance de Chine, Séoul projette d’intensifier la coordination avec Pékin : mettre en place des mesures d’urgence conjointes, effectuer des essais de pluie artificielle en mer Jaune et établir un système d’alerte précoce commun. Ce système devrait permettre d'alerter deux ou trois jours avant un pic de pollution. Dans cette optique, le ministère de l’Environnement va réunir des experts des deux pays afin d’en discuter les modalités.
Dans la foulée, le gouvernement envisage d’augmenter, de 40 actuellement à 60, le nombre de centrales au charbon soumises à une réduction d’activité, une fois déclenchées les mesures d’urgence, et d’anticiper le démantèlement de deux unités anciennes.