Le tribunal de Séoul a finalement décidé de remettre en liberté l’ex-président Lee Myung-bak, acceptant sa demande de libération sous caution.
La Cour a étayé sa décision par les droits de la défense pendant son procès en appel.
L’ancien dirigeant doit en revanche respecter les obligations de contrôle judiciaire imposées par la justice : la sortie de son domicile sera limitée. Même chose pour recevoir les gens et communiquer avec eux.
Chef de l’Etat de 2008 à 2013, Lee est âgé de 78 ans. Il avait été arrêté en mars 2018 et inculpé le mois suivant pour corruption, abus de pouvoir, détournements de fonds ou encore évasion fiscale.
En première instance, il a été condamné à 15 ans de prison. Il a aussitôt fait appel du verdict prononcé. Mais l’ancien dirigeant a déposé le 29 janvier une demande de remise en liberté sous caution, invoquant notamment sa mauvaise santé et le changement de la chambre des juges.