Les disparitions d’ex-femmes de réconfort se succèdent. Une autre victime sud-coréenne de l'esclavage sexuel par l'armée impériale japonaise en temps de guerre vient de s'éteindre à l'âge de 94 ans. Il s'agit de Kwak Ye-nam.

Sa mort survient 33 jours après celle de Kim Bok-dong, une figure emblématique de la lutte pour la reconnaissance de la responsabilité de Tokyo dans ces atrocités sexuelles commises durant la Seconde guerre mondiale.

La défunte a été enrôlée de force au printemps 1944. Kwak n'avait que 19 ans. Après la capitulation du Japon, elle a vécu quelque six décennies en Chine avant de regagner son pays d'origine en 2004. Elle a succombé au cancer du poumon dont elle souffrait depuis décembre 2015.

On ne recense désormais plus que 22 survivantes parmi les 238 victimes déclarées auprès du gouvernement sud-coréen.