751 prisonniers ont bénéficié aujourd'hui d’une grâce à l’occasion du centenaire du mouvement d’indépendance du 1er mars.
Selon le ministère de la Justice, ont été privilégiés les détenus ayant fait preuve de bonne conduite, qui ont passé un examen pour l’obtention de certificats officiels et qui ne présentent pas de risque de récidive. Y compris également les personnes socialement défavorisées comme celles âgées de plus de 70 ans, celles atteintes d’une maladie grave ou souffrant d’un handicap.
Par contre, les prisonniers condamnés pour conduite répétée en état d’ébriété, escroquerie, viol, violences familiales ou diffusion de pornographie en ont été exclus.
Le dernier objecteur de conscience qui refuse d’effectuer son service militaire a été aussi mis en liberté. D’habitude, ce type de détenus sont condamnés à un an et demi d’emprisonnement et libérés provisoirement après 14 mois. Mais depuis que la Cour suprême a jugé l’un d’eux non coupable en novembre dernier, ils font l’objet d’une libération conditionnelle après seulement six mois passés derrière les barreaux.